bougez autrement

Publié le par charlimagine

Semaine de la mobilité :


du 16 au 22 septembre 2006

(organisé par le ministère des transports , de l'équipement, du tourisme et de la mer)



 Du besoin à la nécessité, comment se déplacer aujourd’hui ?
 
 

            Par obligation ou par envie, les déplacements font partie de notre quotidien. Qu’il s’agisse d’emmener des enfants à l’école, de se rendre au travail, de faire les courses ou simplement pour changer d’air: on est sans cesse en train de se mouvoir !

 
Mobilité subie ou mobilité choisie ?
 

Le trajet maison travail impose souvent l’utilisation d’un véhicule personnel. L’éloignement des quartiers résidentiels des zones économiques et commerciales va à l’encontre d’une logique durable. Mais la mobilité ainsi subie doit pouvoir se négocier par l’accès à un vaste réseau de transports en commun, des cartes de transport à prix coopératifs et socialement soutenables.

 

Cependant, s’éloigner des centres urbains, c’est aussi s’offrir le confort d’une vie au calme, renouer avec un contact authentique avec la nature…Mais le prix à payer ce sont des trajets incessants pour avoir accès aux commerces, aux loisirs (centres culturels, cinéma, théâtre…). Faire marcher le commerce de proximité et participer à la vie associative locale sont des démarches cohérentes si cette mobilité choisie va de paire avec le développement de transports peu polluant tel que le vélo, la marche à pied…ou le covoiturage.

 

Par définition, le déplacement représente le parcours pour se rendre d’un point de départ à un point d’arrivée. Ce temps peut paraître une perte si on en croit la société boulimique de consommation de biens et de loisirs. Le temps, si précieux, doit être optimisé par des moyens de locomotion performants et rapides. Il suffirait de redéfinir le temps de trajet pour qu’il soit investi d’une dimension humaine, de contact et de socialisation.

 
Alternative écologique à dimension humaine
 

Dans les petites communes, la mise en circulation  d’un transport en commun s’avère souvent l’occasion à ses usagers de sortir de leur isolement pour renouer des contacts de voisinage qui font des conversations de clocher prétexte à rire ou râler : signes de bonne santé de la population.

 Qu’il s’agisse d’un bus à carburant propre (de préférence et ce, malgré l’investissement que cela implique !) pour des circuits moyennes distances ou d’une voiture hippomobile, fruit d’une communion entre  passion animale et  savoir-vivre ancestral, pour des boucles de 5 à 10 kilomètres : les alternatives existent… Encore faut-il qu’elles trouvent l’appui des élus locaux qui se cachent derrières formulaires et règlementations.

 

Le déplacement n’est plus un simple temps de parcours, il devient un espace d’ échange générationnel convivial tout en répondant à un  BESOIN de mobilité imposé par notre mode de vie.

Publié dans Ecolo mania

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